Mise à jour le 03/05/2018

Géographie / Histoire

Situation géographique

La commune du Cellier, située à 20 km à l'est de Nantes et 17 km à l'ouest d'Ancenis, est marquée par la présence de la Loire et offre des paysages variés : vallée fluviale, coulées et sentiers, bocage, coteaux, forêt qui présentent différents intérêts faunistique et floristique.


Rattaché à la région des Pays de la Loire, Le Cellier, se situe à l'est du département de la Loire-Atlantique sur la rive droite de la Loire et fait partie de l'arrondissement d'Ancenis-Châteaubriant et du canton de Nort-sur-Erdre. D'une superficie de 3600 hectares, Le Cellier est traversé par l'Autoroute A11 et desservie par la RD723 et la voie ferrée Paris-Nantes.

 

Histoire

Le Cellier tirerait son nom du mot latin « cellarium » (garde-manger, office) appliqué aux prieurés et monastères présents sur les coteaux viticoles. Les traces les plus anciennes datent de l'époque mérovingienne. Suite au passage de moines venant de l'abbaye bretonne de Gaël, fondée par saint Méen, un prieuré et une chapelle furent édifiés vers le Xe siècle. Des traces d'occupation des coteaux ont été attestés à Château-Guy, ancienne citadelle sur un promontoire pour surveiller la Loire, dans le hameau de Vandel et vers l'an 1000, des terres du Cellier sont léguées à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon (Ille-et-Vilaine).

 

Sur le site de Clermont où se situait une abbaye « Mont Clair », aurait été construit un premier château à la fin du Moyen-Âge. En 1642, René CHENU de Clermont construit le château de style Louis XV. Une belle demeure est construite au Pé-Bernard au XVIIe s. Pendant la Révolution française, Le Cellier se trouvait dans la partie républicaine alors que la rive gauche était sous l'influence de l'armée vendéenne. Malgré des combats sur les deux rives, la commune fut moins touchée  que celles de la Vendée militaire.

 

Au XIXe s., la famille SIFFAIT  de Nantes marque l'histoire du Cellier en s'installant au château de La Gérardière et en aménageant les coteaux, réalisant les célèbres « Folies SIFFAIT ». Le peintre anglais William Turner a voyagé sur la Loire et peint des tableaux qui s'en inspirent. L'arrivée du chemin de fer en 1851 modifie les bords de Loire (tunnels, chemin de halage, gare) et développe son économie (carrières de Clermont). Le Cellier devient commune un lieu d'attraction et de séjour pour les Nantais qui construisent des villas ou châteaux (Le Cerny, Château-Guy, Saint-Méen, La Vignette). Plus de vingt soldats du Cellier périrent à la guerre de 1870. En 1898, est construite une nouvelle église Saint-Martin.

 

Au XXe s., Le Cellier paya un lourd tribut à la première guerre mondiale (une centaine de morts). Plusieurs soldats et résistants trouvèrent la mort en 1940/45. À partir des années 1970, l'implantation de plusieurs lotissements (Les Thébaudières, les Noues) fit croître la population. La commune a été connue par la présence de l'acteur Louis de FUNÈS qui est enterré avec sa femme Jeanne au cimetière communal. La création de zones artisanales (Bel Air et Les Relandières) dans les années 1980/90  développa la vie économique. Avec les nouveaux lotissements du XXIe s., la commune compte près de 4 000 Cellariens.

 

Armoiries et logotype

De 1955 à 2012, Le Cellier a adopté ses armoiries : « De gueules à la grappe de raisin d'or, accostée de bourdons de pèlerins, soutenue d'une burelle ondulée, le tout d'argent au chef d'hermine ». La grappe de raisin symbolise la fidélité de la commune à la culture de la vigne ; la burelle ondulée rappelle la Loire. Les deux bourdons de pèlerins évoque les prieurés de Saint-Méen et de Saint-Philbert dont une partie des bâtiments existent encore. Le chef rappelle l'appartenance à la Bretagne.

En 2012, la municipalité abandonne ses armoiries pour un nouveau logotype. Le logo du Cellier est composé de lettres formant le nom de la commune ainsi que d'une signature.

Les positions décalées des lettres composant le nom de la commune confèrent une dynamique et s'inspirent de l'aspect vallonné du territoire du Cellier. Quant aux 3 couleurs dominantes du logo, elles évoquent les éléments caractéristiques des paysages du Cellier : le bleu pour la Loire, le vert pour la forêt et la vigne, le marron pour la terre.

La signature s'en tient quant à elle à 3 mots : le fleuve est évidemment une référence à la Loire, la terre au caractère rural de la commune et la cité ce qui fonde l'appartenance des Cellariens à leur commune.

Jumelage Le Cellier - Langförden

En 1985, un tournoi international de football minimes crée des liens entre Le Cellier et la commune de Langförden située à 1 100 km, en Allemagne du nord.

 

Dépassant le cadre purement sportif, des échanges se développent entre les deux communes et aboutissent en 1989 à un jumelage officiel.

 

Des rencontres scolaires sont organisées aux niveaux du primaire et du collège, des jeunes du Cellier participent à des voyages et des travaux d'été pendant les grandes vacances, des délégations se rencontrent lors des fêtes comme la fête des vendanges au Cellier tout en continuant les rencontres de football lors des tournois internationaux pour les moins de 15 ans.

 

Pour contacter le président du Comité de jumelage : ceej.cellier@remove-this.gmail.com.